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DE TRÈS GRANDS PAYSAGES, BERNARD BAILLY AVAIT ENVIE DE PEINDRE DES PAYSAGES, réd: Monique Durussel

  • Photo du rédacteur: Bernard Bailly, Grands paysages alpins
    Bernard Bailly, Grands paysages alpins
  • 14 oct. 2010
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 mars

DE TRÈS GRANDS PAYSAGES BERNARD, BAILLY AVAIT ENVIE DE PEINDRE DES PAYSAGES. IL ACCROCHE SES GRANDS FORMATS À LA GALERIE PLEXUS. DE BELLES SURPRISES.


La galerie Plexus accueille les derniers travaux de Bernard Bailly, de grands paysages pour la plupart fribourgeois. Un changement important dans la carrière de l’artiste fribourgeois qui, après ses grandes fresques colorées proches de la BD, travaille désormais sur le terrain. Des dessins et des aquarelles qui donneront naissance à ses grandes acryliques sur toile. «Pour les toiles de taille moyenne, je pose mon chevalet dans le paysage. L’émotion est différente et ça vibre autrement sur la toile», constate Bernard Bailly. 


S’IL DEVAIT SE RÉCLAMER D’UNE FILIATION FRIBOURGEOISE, CE SERAIT SANS DOUTE YOKI

Le peintre parle d’une nouvelle naissance à 61 ans. Il ose enfin le paysage. Mais, comme John Constable et Peter Doig, il travaille en grand (entre 1,5 et 3m2) pour donner au paysage ses lettres de noblesse «parce que le paysage n’est pas un art mineur», affirme-t-il en se réclamant des maîtres de la peinture à Genève, à commencer par François Diday, Alexandre Calame, Barthélemy Menn, Ferdinand Hodler... Il se sent dans la même veine qu’Edouard Vallet, Edmond Bille ou Albert Chavaz qui firent la renommée de l’école de Savièse. 


DES CAMAÏEUX DE VERT

«J’ai aussi appris à ne plus trop colorer mes fonds. Ça me complique trop le travail. Maintenant mes couleurs sont celles de la terre. Il me reste encore des touches fauves et impressionnistes: mes fonds toujours colorés. J’emploie toujours beaucoup de matière. J’en ai besoin pour le relief. Autant des premiers plans que du sujet traité». Et Bernard Bailly avoue que la nature l’inspire. Il est à l’aise et dit tout son plaisir de travailler in situ. Plus à l’aise avec de grandes futaies qu’il traite avec brio que lorsqu’il s’impose un site bâti où la précision l’agace un peu.


Aux cimaises de la galerie Plexus, il montre une belle série de dessins, quelques aquarelles et ses paysages. Il dit encore que s’il devait se réclamer d’une filiation fribourgeoise, ce serait Yoki dont il apprécie et connaît la construction paysagère, ayant réalisé ses dernières lithographies. Il montre d’ailleurs un lac de Seedorf à l’été finissant particulièrement lumineux. Même belle surprise avec son lac de Pérolles ou encore le dégel au Lac-Noir et les Gastlosen au soleil du matin. 


LA LIBERTE

Jeudi 14 octobre 2010

Monique Durussel

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