L'ILE D'OGOZ UNE SOURCE D'OBSESSION, La galerie Osmoz poursuit sa mission de valorisation de la peinture fribourgeoise avec les paysages acryliques de Bernard et Janet Bailly, réd: Mélanie Rouiller
- Bernard Bailly, Grands paysages alpins
- 11 juin 2016
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Dernière mise à jour : 24 avr.
L'ILE D'OGOZ UNE SOURCE D'OBSESSION, La galerie Osmoz poursuit sa mission de valorisation de la peinture fribourgeoise avec les paysages acryliques de Bernard et Janet Bailly.
Bernard Bailly professeur d’art visuel fraîchement retraité et son épouse Janet professeure d’anglais vouent tout leur temps libre à la peinture. Pour cet accrochage à la galerie Osmoz ils présentent une trentaine d’œuvres récentes, résultat de leurs pérégrinations aux alentours de l’île d’Ogoz.
Depuis 2008 ils se consacrent avec ardeur à la peinture de paysage réalisée sur le terrain. « Avant de peindre nous devons passer beaucoup de temps sur place, s’imprégner des lieux, choisir les meilleurs points de vues » explique Janet Bailly. Une longue contemplation est donc nécessaire pour retranscrire ensuite les scènes choisies.
« En travaillant à partir d’une photographie, le résultat est souvent plat » ajoute-t-elle. Pour cette raison, et malgré le vent et les températures peu clémentes des derniers mois, ils ont installé tout le matériel en plein air, face à leur sujet du moment: les tours de l’île d’Ogoz.
Travailler à l’extérieur demande davantage de spontanéité et de rapidité. Il faut saisir l’instant avant qu’il ne change. Ils peignent ainsi côte à côte jusqu’à trois heures d’affilés. De retour dans leur atelier de Tinterin, les tableaux sont peaufinés.
DEUX REGARDS, UN MÊME SUJET
Au premier coup d’œil ce même sujet multiplié au gré des saisons semblent naître d’une seule main. Mais à y regarder avec plus d’attention, les différences apparaissent. Bernard Bailly, issu de l’école d’art de Genève, voit les formes dans leur ensemble et retranscrit le volume dans un style légèrement empreint de cubisme.
Janet quant à elle travaille davantage le détail. Longtemps adepte de la peinture à l’aquarelle, son trait reste souvent délicat et doux. La part du ciel est plus importante dans son approche tandis que celle de Bernard marque une ambiance plus dramatique.
Friands de la peinture romantique du 18ème et du 19ème siècle, mais aussi d’artistes contemporain comme Peter Doig, Bernard et Janet Bailly y puisent à la fois un élan et une inspiration. Qu’ils voyagent en France, en Angleterre ou à travers la Suisse, leur œil cherche encore et toujours leur prochaine composition.
LA GRUYERE
Samedi 11 juin 2016
Mélanie Rouiller